Norah Krief

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Norah Krief
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Actrice

Norah Krief est une actrice française née en 1964[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études de biologie à l'Université Paris VII, Norah Krief découvre le théâtre. Elle débute avec Philippe Minyana et François Rancillac. En 1991, Éric Lacascade et Guy Alloucherie lui proposent de rejoindre leur compagnie et lui confieront des rôles dans la plupart de leurs spectacles : Ivanov, Les Trois sœurs de Anton Tchekhov, La Double Inconstance de Marivaux. En 1996, elle intègre la compagnie de Jean-François Sivadier qui créera pour elle l’un des personnages d’Italienne avec orchestre avant de la mettre en scène dans La Folle journée ou le Mariage de Figaro de Beaumarchais puis dans nombre de ses pièces où elle retrouve Nicolas Bouchaud et Vincent Guédon[2].

En 1998, Florence Giorgetti la dirige dans Blanche, Aurore, Céleste de Noëlle Renaude (Théâtre de la Cité internationale).

En 2000, elle joue au Festival d’Avignon dans Henri IV de Shakespeare, mise en scène de Yann-Joël Collin, où pour la première fois elle est amenée à chanter.

Elle se lance alors avec Frédéric Fresson dans la création de spectacles musicaux : Les Sonnets de Shakespeare et La Tête ailleurs sur des textes de François Morel, tous deux mis en scène par Éric Lacascade, (Festival d’Avignon et Théâtre de la Ville), puis Irrégulière autour des sonnets de Louise Labbé, mis en scène par Pascal Collin et Michel Didym[3].

Parallèlement elle poursuit son travail de comédienne et retrouve Éric Lacascade avec Hedda Gabler d’Henrik Ibsen sur la scène du Théâtre de l’Odéon, pour lequel elle obtient le Molière du meilleur second rôle en 2005[4].

En 2007, elle joue dans L’Homme en faillite de et mis en scène par David Lescot, puis le retrouve en 2013 avec Nos Occupations[5].

En 2016, elle joue dans Phèdre(s), mise en scène de Krzysztof Warlikowski[6].

Valère Novarina écrit un rôle pour elle dans Le vrai sang, présenté au Théâtre de l’Odéon en 2010.

Elle créée Al Atlal, chant pour ma mère[7] sur un poème d'Ibrahim Nagi et la musique d'Oum Kalsoum, spectacle musical qu'elle dédie à sa mère dont elle questionne l'origine[8],[9].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Norah Krief : le bonheur sur les planches », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « "Al Atlal, chant pour ma mère" de Norah Krief », sur France Culture, (consulté le )
  3. Kalindi Ramphul, « "Les sonnets de Shakespeare" : Une Norah Krief envoûtante pour un texte sublime », sur Toutelaculture, (consulté le )
  4. « Avignon 2017 : entretien avec Norah Krief », sur La Règle du Jeu (consulté le )
  5. « Norah Krief : « J’ai complètement rejeté la culture de mes parents » - Sceneweb », (consulté le )
  6. « Malgré une Isabelle Huppert radieuse, un “Phèdre(s)” incompréhensible et prétentieux », sur www.telerama.fr, (consulté le )
  7. « Dans “Al Atlal”, la comédienne Norah Krief chante l’exil, sa mère et Oum Kalsoum », sur www.telerama.fr, (consulté le )
  8. « Théâtre-Sénart : Norah Krief chante sa mère, ses regrets et le pays perdu », sur actu.fr, (consulté le )
  9. « Archives des Norah Krief », sur L'Œil d'Olivier, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]